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 « Je suis à deux doigts... D'avoir douze doigts. »

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Lysandre P. Audlington
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Lysandre P. Audlington


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MessageSujet: « Je suis à deux doigts... D'avoir douze doigts. »   « Je suis à deux doigts... D'avoir douze doigts. » EmptyDim 25 Déc - 7:43


J'aurais dû être jardinier, pour planter des panneaux.
      Début pitoyable, je ferais mieux après ;w; SUJET LIBRE ♥


    C’aurait été pratique, tout de même. Vraiment pratique. Non ?
    De claquer des doigts, et fixer un endroit, les sourcils plissés, alors que la foule tout autour attendait, haletante, cherchant l’éclair divin qui jaillirait de ses mains. Et soudain, dans un « plop ! » inattendu, un pennonceau qui bondirait hors du sol lustré, indiquant clairement qu’il était déjà passé par là. Plus besoin d’errer avec cet éternel air réjoui aux lèvres, et d’observer les lieux avec l’intelligence d’un poisson rouge. Tiens, c’est super joli ici ! Ah, mais j’suis pas déjà passé par là ? Oh, non. Tiens, mais c’est super joli ici ! Tiens, mais c’est super joli ici ! Ti- euh, je cherchais quoi, déjà ?

    La main dans ce qui lui servait de cheveux – et qui ressemblaient pour l’instant à une touffe ébouriffée à l’aspect vaguement capillaire – Lys balaya les alentours d’un regard perplexe. Encore une fois, il était paumé. C’était en réalité ce qui composait la majeure partie de ses journées, et parfois même de ses nuits. Marcher dans les couloirs, suivre quelqu’un, engager la conversation, puis partir à droite, revenir sur ses pas, tourner en rond, puis demander à tous les gens qui passaient s’ils ne savaient pas où ils étaient. Souvent, on lui jetait un regard surpris, parfois méprisant. Se perdre dans un château ? La bonne blague ! Ils n’étaient pas dans une capitale que diable ! S’il descendait chaque escalier qu’il voyait, il finirait par atterrir devant l’entrée !
    Bah non.
    Comme si les murs bougeaient à son insu. Comme si une faille spatio-temporelle s’ouvrait lorsqu’il posait un pied par terre et le téléportait aléatoirement à un endroit et à un autre. Mais blond mouton y était habitué, à force. Et errait toujours dans les couloirs, les mains dans les poches, l’air absolument sur de lui, jetant des regards de conquistador espagnol aux tableaux qui le dévisageaient avec lassitude.
    Tiens, encore lui.

    Il se souvenait que dès son arrivée, il avait voulu jouer à Ariane, avait enroulé une solide bobine de fil autour de la poignée de la porte de sa chambre, qu’il avait joyeusement déroulée au fur et à mesure de ses déambulations. Une heure plus tard, il l’avait perdue, et avait provoqué un bordel inqualifiable en ayant entortillé sa laine partout, la nouant et l’entrecroisant en jouant au tueur de minotaures.
    Il n’avait évidemment, plus jamais retenté.

    Cela faisait donc une bonne demi-heure qu’il arpentait les couloirs du troisième étage, ouvrant les portes dans un hasard total, tombait parfois sur une salle où il y avait cours, se faisait morigéner par un ancêtre rabougri qui imaginait qu’il était juste en regard, s’excusait, et repartait aussi sec. Etrangement, le couloir était vide, dans le sens où l’étage inférieur était lui, beaucoup plus fréquenté. Et lors d’une précédente visite, le blondinet était tombé sur une pièce spacieuse mais totalement vide, où l’un des pans entiers du mur était en réalité un immense plan interactif. Le lieu idéal pour une brebis égarée tel qu’il était continuellement.
    Voilà une demi-heure qu’il tournait en rond en cherchant sa salle.
    Espérant vainement tomber dessus par hasard, comme ça.

    Ce que Lys ignorait, c’était que ladite salle était connue par certains sous le nom audacieux de « salle sur demande » et il suffisait de passer trois fois devant un certain mur pour la faire apparaître. Pourtant, même en ignorant ce principe de base, notre cher Impe parvint à dénicher une poche là il originellement, il lui semblait y avoir un mur. Entourée de deux plantes en pot, la porte ouvragée le défiait du regard, et c’est sans hésitation qu’il se saisit de la portée, et poussa le battant.
    Pour se rendre compte qu’il fallait au contraire la tirer.
    Se traitant mentalement de mollusque atrophié du bulbe, le blond tira à lui la porte, pour découvrir avoir joie son meilleur ami – le plan – toujours étalé sur un mur immense et immaculé. Pourtant, cette fois, la salle était différente. L’un des coins était occupé par une grande bibliothèque, et à coté se trouvaient quelques tables inoccupées.
    Toutes, sauf une.
    Refermant la porte derrière lui, Lys effleura du regard le plan, avant de se tourner vers la personne qui occupait SA salle, et se dirigea aussitôt vers cette dernière d’un pas bondissant.
    Bonjour, t’es qui, j’suis perdu, t’as des carambars, j’ai faim, on joue à pokémon ?
    Ou pas.

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Arthur Dawes
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MessageSujet: Re: « Je suis à deux doigts... D'avoir douze doigts. »   « Je suis à deux doigts... D'avoir douze doigts. » EmptyMar 27 Déc - 3:41

Encore un devoir supplémentaire. Il avait fallu que je fasse un peu trop le malin en cours pour me récolter une dissertation sur les grands auteurs anglais. Quelle galère! Le seul que je connaisse vraiment c'est Shakespeare! Et encore, mes connaissances sont bien vagues: 2-3 citations par-ci par-là, ça fait toujours cultivé dans une discussion.
La science c'est comme la confiture, moins on en a et plus on l'étale.
Voilà, exactement. Sauf que la c'est même pas de la bonne confiture!
Enfin peut importe. Ce devoir il fallait bien que je le fasse.
Pff.. Espèce d'ancêtre rabougri! J'avais rien fais et encore une fois il fallu que tu me colle un devoir! J'imagine que tu aime vraiment ma tête pour me porter autant d'attention.
Gromèlrgromèlegromèlegromèle...

Enfin bref, j'avais le choix de la bibliothèque. Pièce tout simplement immense remplie d'une odeur de poussière et d'ouvrage plus ancien les uns que les autres, traitant des sujets allant du tricotage de chaussette en laine synthétique jusqu'au plus grand mystère de la magie. Autant dire beaucoup de choix, même trop, beaucoup d'étagère et une grosse grosse flemme d'aller farfouiller pendant plus d'une heure pour au final demander à la petite dame à la peau parcheminée et à allure un poil effrayante où se trouvait l'objet de ma venue.
Autant dire que pour un devoir supplémentaire, se donner autant de mal...
Tu rêve en couleur l'ancien
Nan, pour résoudre ce dilemme j'avais à ma disposition la fameuse et mystérieuse " Salle sur demande". Depuis que j'étais arrivé ici je l'avais utilisé bon nombre de fois. Que se soit pour trouver un canapé le temps d'une sieste entre deux cours ou pour faire mes devoirs. Elle avait l'avantage de m'apporter directement les documents que je voulais et d'être complètement au calme.
Et bien oui, tout simplement parce que même si beaucoup d'élèves connaissent cette salle, seule la moitié d'entre sait comment y parvenir. Moi même, j'ai bien mis deux ans à comprendre véritablement le système qui reste quelque peu mystérieux. De ce fait, je ne croise pas grand monde et heureusement car avec ce travail en plus et les remarques du professeurs m'avait bien mis les nerfs en pelotes, je risquais d'être méchant si je restais avec mes camarades de classe. Alors autant leur éviter cette peine. Au moins pour aujourd'hui.

J'avais donc erré dans les couloirs pendant un moment pour retrouver mon petit coin favori, pas toujours évident dans ce dédale d'escaliers mouvant et de murs. Mais je n'avais jamais vraiment eu le courage de m'aventurer dans des zones trop sombres à ma connaissance.
Enfin bref, après quelques passages la grande porte de cette salle magique c'était dessiné sur le mur pour devenir réelle. Je m'y étais engouffré sans hésitation, trouvant avec satisfaction un peu coin bibliothèque recueillant les ouvrages concernant mon devoir.
Je m'étais installé a une table avec une petite pile de livres pioché au hasard dans les étagères et tout en m'appuyant la tête d'un air las je feuilletais les bouquin sans vraiment y prêter attention.

C'est alors qu'un bruit de porte me tira de mon état près-légumatoire. Quelqu'un était entré dans la salle sur demande. Je me redressais légèrement pour faire moins..flan et bougonnais quelques mots avant l'arrivée de celui qui allait surement subir ma mauvaise humeur.

-Pfff... Jamais tranquille.-
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